D’amour et de nature image spirale
L’adresse URL a bien été copiée dans votre presse-papier.
Politique de protection des renseignements personnels

Ce site utilise des témoins pour optimiser votre expérience de navigation et suivre la façon dont vous interagissez avec lui. En cliquant sur « J’accepte », vous consentez à l’utilisation de ces témoins. Pour plus de détails sur la façon dont nous traitons ces informations, consultez notre politique de confidentialité.

Je refuse

Où souhaitez-vous
partager ?

Municipalité de Labelle

Municipalité Vivre à Labelle Histoire et patrimoine

Histoire et patrimoine

Bannière

Un voyage dans le temps…

Située à seulement 150 km au nord-ouest de Montréal, Labelle vous invite à un retour aux sources. Plongez au cœur de l'histoire de notre région et découvrez comment le curé Antoine-Labelle a façonné ce territoire.

Le curé Antoine-Labelle

Face à l'exode massif des Canadiens français vers les États-Unis à la fin du 19e siècle, le curé Antoine Labelle, alors curé de Saint-Jérôme, a eu l'audace de proposer un projet de colonisation des terres du nord, visant à préserver l'identité francophone et à développer le territoire québécois.

Armé de sa foi et de son canot d'écorce, le curé Labelle atteignit la pointe à Phydime le 8 septembre 1878. C'est là, au cœur de la nature sauvage, qu'il célébra la première messe, posant ainsi les fondations de la nouvelle paroisse de la Nativité-de-Marie. Un moment fondateur pour la communauté qui allait se développer autour de ce lieu chargé d'histoire.

Documentations et informations

Encore plus d'histoire

Origines et fondation

Les premiers lots sont octroyés dès 1878 sur ce territoire, alors connu sous le nom de Chute aux Iroquois. Ce nom provient d'une légende amérindienne relatant la mort de plusieurs Iroquois dans les rapides de la chute. Cette même année, le canton dans lequel se situe Chute aux Iroquois reçoit le nom de Joly, en l'honneur d'Henri-Gustave Joly, premier ministre du Québec.

Trois ans après la mort du curé Labelle, survenue en 1891, le nom de Chute aux Iroquois est remplacé par Labelle, en hommage à cet ardent défenseur de la colonisation.

Les colons se consacrent alors au défrichage des terres. Pendant des années, l'agriculture, les chantiers de bois et la drave le long de la rivière Rouge seront les principales sources de subsistance pour la population.

Développement et patrimoine

Les colons installés à Chute aux Iroquois traversent la rivière, selon la saison et l’endroit, soit à pied, en raquettes, en traîneau ou en canot. Constatant l’importance croissante de la colonisation, le curé Labelle multiplie les pressions auprès du gouvernement pour faire construire un pont, indispensable pour réunir les deux rives.

En 1879, le premier pont est érigé sur une vaste chaîne de rochers massifs. Il servira de fondation aux ponts subséquents qui enjambent la chute aux Iroquois. Exposé aux intempéries, ce premier pont se détériore rapidement. Dès 1883, des demandes incessantes sont adressées au gouvernement pour entreprendre sa réparation.

Le premier bâtiment public érigé sur le territoire est une chapelle, construite en 1882. L'église, bâtie en 1902, est détruite par un incendie en 1970. En remplacement, un centre communautaire est érigé, abritant une chapelle sous son toit.

En 1883, alors que la paroisse de la Nativité compte 300 âmes, une requête est envoyée au gouvernement pour la reconnaissance légale de la municipalité. Celle-ci devient la Municipalité du canton de Joly. En 1902, les habitants du village décident de former leur propre entité, divisant le village (Municipalité du village de Labelle) du territoire agricole (Municipalité du canton de Joly). Les deux Municipalités seront réunies en 1973 pour former l’actuelle Municipalité de Labelle.

En 1902, trois religieuses de la communauté enseignante des Sœurs Sainte-Croix arrivent à Labelle pour fonder une mission. Le soir même de leur arrivée, un incendie ravage une grande partie du village. Durant les trois années précédant la construction du couvent, ces religieuses ouvrent leur première classe dans leur maison. En 1904 débute la construction du couvent, un bâtiment en brique de deux étages coiffés de mansardes, érigé au coût de 13 600 $. Ce couvent devient un important pensionnat pour filles ainsi qu’une école paroissiale mixte accueillant des élèves jusqu’en 9e année.

Modernisation et attraits

En 1899, l’usure et la dangerosité du premier pont obligent les autorités du village à le fermer. Pendant la construction d’un nouveau pont, un traversier muni d’un câble et de poulies assure le transport. Un solide pont de bois couvert est terminé à la fin de l’été de la même année. Ce dernier a été remplacé en 1945, puis de nouveau en 2016.

Le 26 octobre 1893, le premier train arrive à Labelle, marquant un tournant pour le transport des passagers et des marchandises. Pendant onze ans, Labelle est le terminus de la ligne ferroviaire et une voie de triage et d’aiguillage pour les trains. La gare, démontrant des signes d'usure et d'insalubrité, est remplacé par un nouveau bâtiment plus spacieux, construit en 1924.

Bien que le train cesse de circuler en 1985, la gare est conservée comme attrait touristique, et la voie ferrée devient un parc linéaire, accueillant cyclistes l’été et motoneigistes l’hiver. Les vestiges du Parc des Cheminots, quant à eux, révèlent les précieuses fondations des infrastructures ferroviaires, de cette époque où le train était le principal moyen de transport de personnes et de marchandises.

Activités et nature

Labelle est un carrefour pour les amateurs de plein air. La rivière Rouge, idéale pour le canot et le kayak, et les nombreux lacs environnants offrent des activités nautiques et de pêche. Le P’tit Train du Nord, les sentiers pédestres, les pistes de motoneige et de ski de fond attirent les passionnés de nature.

De plus, Labelle est situé à moins de 30 minutes de la porte d’entrée des réserves fauniques Rouge-Matawin et Papineau-Labelle, ainsi que du parc national du Mont-Tremblant.

Historique de la toponymie de Labelle

L’histoire de nos rues racontée

Découvrez les origines des noms de lieux qui font de Labelle un territoire unique. Fruit d'une collaboration entre le Service d'Urbanisme et la Société d'Histoire de Chute aux Iroquois, ce document retrace l'évolution de la toponymie de notre municipalité.

Notre patrimoine toponymique

Patrimoine ferroviaire

Le train, moteur du développement de Labelle

Le chemin de fer a joué un rôle essentiel dans le développement de Labelle. Situé à mi-chemin entre Saint-Jérôme et Mont-Laurier, Labelle occupait une position stratégique sur le parcours du Canadien Pacifique.

Le Musée ferroviaire de Labelle, installé dans l’ancienne gare, vous plonge dans l’histoire ferroviaire de la région. Cette gare était autrefois un important nœud ferroviaire équipé de toutes les infrastructures nécessaires : garages pour locomotives, châteaux d'eau, tables tournantes, etc. Bien que le temps et les progrès technologiques aient fait disparaître ces édifices, la gare subsiste et vous invite à découvrir cette riche époque à travers ses expositions et objets historiques.

Les vestiges du Parc des Cheminots, quant à eux, révèlent les précieuses fondations des infrastructures ferroviaires, de cette époque où le train était le principal moyen de transport de personnes et de marchandises, qui ont été exhumées et restaurées grâce à la détermination de la Société d'histoire de Chute aux Iroquois, avec le soutien de la Municipalité de Labelle et de la Caisse Populaire Desjardins de la Rouge.

Registre des naissances et des mariages de la région

Pour les passionnés de généalogie, la bibliothèque municipale offre un fonds d'archives précieux : les registres paroissiaux des baptêmes, mariages et sépultures des communautés environnantes. 

Découvrez l'histoire de votre famille grâce à ces documents originaux :

  • L'Annonciation : 1883-2006
  • L'Ascension : 1902-2006
  • Lac-Saguay : 1910-2006
  • La Macaza : 1904-2006
  • La Nativité-de-Marie de Labelle : 1880-2006
  • Sainte-Marie de La Minerve : 1903-2006
  • Saint-Ignace de Nominingue et Saint-Jude de Bellerive : 1883-2006
  • Sainte-Véronique : 1902-2006

Consultation sur place uniquement.

Livres historiques de Labelle

Consultez notre vaste collection de documents historiques pour mieux découvrir l'histoire de Labelle.

Collection de livres et documents historiques

Collaboration: Société d'Histoire de Chute aux Iroquois